L'escale poétique

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L'habitude donne-t-elle plus de jouissance que la surprise ?
L'Escale amoureuse

L'habitude donne-t-elle plus de jouissance que la surprise ?

Erotisme et amour : la double flamme de la vie (Octavio Paz)

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Caroline Doudet
févr. 21, 2025
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Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle Escale Amoureuse !

L’Escale amoureuse est ma newsletter accessible intégralement par abonnement payant. Ce que à quoi je vous invite avec cette lettre, c’est à explorer avec moi, tous les 21 du mois, le monde riche et vibrant de la pulsion de vie, de l’érotisme, de l’amour : dans chaque épisode, je partagerai avec vous mes réflexions, mes analyses, mes explorations littéraires et artistiques, et je vous dévoilerai un texte, plus ou moins érotique, dérangeant, provocant, ou au contraire réconfortant, selon les mois.

Dans son best-seller l’Intelligence érotique, Esther Perel pose la question de la possibilité d’un engagement amoureux qui n’émousserait pas le désir, et de la coexistence de l’amour et de l’érotisme, face à ce qui semble être une fatalité : le désir tiédit avec le temps, et l’érotisme n’est plus qu’un lointain souvenir.

C’est en tout cas ce que semble nous enseigner la culture populaire : à un moment, il faut renoncer aux papillons qui chatouillent le ventre lorsque l’autre apparaît, et à l’envie de faire l’amour tout le temps. Ce serait l’apanage de l’âge adulte : renoncer au désir, pour quelque chose d’autre, la stabilité, la sécurité, le quotidien. Certains s’y résignent, font preuve de pragmatisme, de toute façon, on ne peut pas faire l’amour toute la journée, c’est bien pour cela qu’on a inventé le travail, comme le dit si bien le personnage principal de L’Homme qui aimait les femmes de François Truffaut. D’autres s’y refusent, et terrifiés par la possibilité de perdre cette intensité qui les fait se sentir vivants, refusent de s’engager.

Les contes de fées passent pudiquement sur la manière dont le prince et la princesse font leurs nombreux enfants. Les comédies romantiques s’arrêtent lorsque les nombreuses péripéties qui ont tendu de désir les personnages pendant une heure et demie sont réglées. Et les œuvres ouvertement érotiques ne mettent que peu en scène des couples mariés ou cohabitant depuis longtemps, jonglant entre le travail, les enfants, l’organisation des vacances et l’entretien de la maison.

Dans la dernière saison de la formidable série Valeria, le Sex and the City espagnol, c’est bien le problème de l’héroïne éponyme : en couple stable avec Bruno, qu’elle ne voit pourtant pas tout les jours, elle s’ennuie et ne trouve plus rien à écrire, et voudrait un peu plus de piment. Alors que Victor, ah Victor… mais je ne veux pas divulgâcher. Néanmoins, encore une fois, la série ne nous dit rien de ce qui se passe après. Mais il est probable que ce soit beaucoup moins torride.

Et pourtant, je reste convaincue que, contrairement à ce qu’on pense souvent, l’amour, et la connaissance de l’autre qu’il nous offre, apporte un surplus d’érotisme.

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