L'escale poétique

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La puissance des femmes
L'Escale amoureuse

La puissance des femmes

Invitation à la luxure

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Caroline Doudet
oct. 21, 2024
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Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle Escale Amoureuse !

L’Escale amoureuse est ma newsletter accessible intégralement par abonnement payant. Ce que à quoi je vous invite avec cette lettre, c’est à explorer avec moi, tous les 21 du mois, le monde riche et vibrant de la pulsion de vie, de l’érotisme, de l’amour : dans chaque épisode, je partagerai avec vous mes réflexions, mes analyses, mes explorations littéraires et artistiques, et je vous dévoilerai un texte, plus ou moins érotique, dérangeant, provocant, ou au contraire réconfortant, selon les mois. N’hésitez pas à vous abonner : vous bénéficiez en ce moment de 20% de réduction sur les formules annuelles et mensuelles !

Il s’est passé quelque chose de troublant avec l’Escale Amoureuse du mois dernier : elle était un peu trop pressée de vous parvenir, et au lieu de la programmer, je l’ai envoyée. C’était une sorte d’acte manqué, je crois. Si je ne l’avais pas envoyée sitôt écrite, je crains que je ne l’aurais pas fait du tout, tant la nouvelle qui y était associée me dérangeait. Ou plutôt, je craignais un peu sa réception. C’est aussi le cas de celle de ce mois-ci.

C’est particulier d’écrire de l’érotisme : lorsque vous en parlez, surtout lorsque vous êtes une femme, les gens (les hommes, beaucoup, mais pas seulement) ont immédiatement l’oeil qui frise, et vous imaginent une vie sexuelle débridée. Je ne dis pas que cela n’est jamais le cas, la vie d’un de mes modèles, Anaïs Nin, a d’ailleurs été en ce sens assez riche, mais je connais aussi des autrices érotiques qui ont une vie plutôt sage et ne courent pas les soirées libertines.

Mais voilà : lorsque vous écrivez de l’érotisme, les gens pensent que vous avez essayé à peu près tout ce qu’il est possible d’essayer dans le domaine de la sexualité. Alors qu’on ne demanderait pas à un écrivain dont le héros est un tueur en série s’il a déjà assassiné quelqu’un.

Evidemment, lorsqu’on souhaite dans ses écrits explorer les tabous, cette identification entre l’auteur et ses écrits peut-être difficile à assumer, même pour quelqu’un qui a comme moi une très belle conjonction Vénus/Mercure en maison 8, la maison de l’intimité et des tabous, justement. On pourrait dire, avec ce placement, que je suis née pour explorer le désir, la sexualité, les fantasmes par mes écrits. J’ai bien dit : par mes écrits. Ma vie intime, quoique sans doute moins rangée que celle de beaucoup de femmes de mon âge, n’est pas celle de Salomé.

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