L'escale poétique

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Crise existentielle, ou coup de mou passager de fin d'hiver ?

lescalepoetique.substack.com

Crise existentielle, ou coup de mou passager de fin d'hiver ?

Les transitions, ce sont vraiment les périodes les plus pénibles de la vie.

Caroline Doudet
Mar 5
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Crise existentielle, ou coup de mou passager de fin d'hiver ?

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Bonjour les poètes !

Bienvenue dans cette nouvelle escale poétique nouvelle formule, avec le changement de plateforme : comme j’en avais assez que ma petite lettre écrite avec amour arrive dans vos spams, je lui ai offert un petit déménagement, ce qui fait que c’est peut-être la première que vous recevez depuis votre abonnement, si elle ne vous est jamais parvenue correctement ! J’espère ne pas avoir fait d’erreurs d’importation, mais si c’est le cas, n’hésitez pas à me le dire !

En tout cas, j'espère que le mois de février qui vient de s'écouler vous a été doux, plein d'amour et de joie, et que vous avez trouvé de nombreuses sources d'émerveillement ! 

De mon côté, ce serait plutôt "le mois de février qui vient de s'écrouler".

Moi qui espérais qu'après ce mois de janvier chaotique que je vous racontais dans la dernière escale ça irait mieux, et bien ça a été plutôt pire. Je suis actuellement l'illustration parfaite de l'expression "c'est le cordonnier le plus mal chaussé". 

C'est vrai : parmi toutes mes activités, l'une d'elles est de proposer des outils pour aider les gens à se sentir plus aligné dans leur vie et dans leur quotidien, plus épanouis. Et je ne parviens même pas à m'aider moi-même. Serais je un escroc ? 

Si, en plus de tout le reste, je me retrouve avec un beau syndrome de l'imposteur, nous voilà bien. 

Pourtant, non : le problème est plus complexe. Et plus général. Le mois dernier, je vous expliquais combien j'avais eu besoin de retravailler sur mes valeurs afin de pouvoir me réaligner. J'ai poursuivi mon travail avec mon Invitation à un voyage introspectif, et j'ai retravaillé sur mes forces de caractère. Qui, elles aussi, on un peu évolué : deux d'entre elles, qui étaient en fin de classement, on fait une entrée remarquée dans le top 6. Mais ce n'est pas ce qui m'empêche d'être pleinement épanouie. 

J'ai bien conscience, du reste, que l'évolution n'est jamais linéaire, et qu'il est normal d'avoir, parfois, des passages à vide. Tout le monde en a. Et je sais exactement où je veux aller et ce que je veux faire, donc je ne suis pas en pleine crise existentielle, comme je l'ai cru à un moment. 

Je sais exactement où je veux aller. Mais je ne parviens pas à y aller. 

Mon quotidien n'est pas aligné avec mes valeurs, et ne me permet pas d'utiliser mes forces. Pas assez. Parce que je suis en pleine transition professionnelle, et que franchement, c'est dur : il y a d'un côté ce qui est parfaitement aligné et vers où je me dirige, et de l'autre ce qui n'est absolument pas aligné et empêche mon bateau d'avancer vers sa destination.

C'est comme si j'essayais de naviguer sans avoir levé l'ancre, et que quelque chose résistait. 

Oui, mais quoi ? 

Le Tarot me dit sans cesse la même chose : "eh, cocotte, tu es en train de t'épuiser". Parce que oui, malgré tout, je fais des choses. Beaucoup de choses, et je suis malgré tout fière de moi : mon deuxième roman vient de sortir, je suis prête à lancer les précommandes de l'Oracle des poètes dans le courant du mois, j'ai parallèlement créé un cahier de poésies pour l'accompagner, un autre truc secret pour l'instant sortira en avril ou mai, et un nouveau projet est en train de naître, mais je ne sais pas encore exactement en quoi il consiste. 

Des énergies très printanières de renouveau au cœur de l'hiver ? C'est peut-être là que le bât blesse.

J'avance, mais je n'avance pas. Comme si j'essayais de remonter un escalator qui descend : c'est épuisant et on n'arrive jamais en haut. 

Beaucoup de réflexions, d'introspection, d'écriture, d'interrogation du Tarot, et toujours la même conclusion : quelque chose bloque, mais je ne sais pas quoi. Et, après tout, comme on est encore en hiver, c'était l'occasion d'aller creuser plus profond, et surtout de demander de l'aide. 

Parce qu'il y a des moments dans la vie où on ne peux pas s'en sortir tout seul. 

De l'aide non conventionnelle. Aidée par l'Univers qui a débloqué un créneau immédiat dans l'emploi du temps chargé de la personne que j'ai consultée, j'ai donc fait un soin de rééquilibrage vibratoire en début de semaine. Et c'était bien ce que je soupçonnais : 98% de ma personne veut aller dans la direction que j'ai choisie, mais 2% têtus voulaient rester là où je suis, même si ça ne me convient pas, et ces 2% empêchaient le bateau d'avancer. 

Et depuis, je sens que ça remue dans les profondeurs, le temps que le rééquilibrage se fasse, mais la petite graine commence à montrer le bout de son nez. Je retrouve mon intégrité : toutes les parties de moi commencent à bien vouloir aller dans la même direction. Le corollaire désagréable, c'est que maintenant, plus aucune partie de moi, pas même ces 2%, n'a envie de continuer à faire mon travail alimentaire, et il est donc probable que la "crise" dure encore le temps que je puisse le laisser pleinement derrière moi, et que je continue à me sentir écartelée entre ce que je ne veux plus et ce que je veux. 

Les transitions, ce sont vraiment les périodes les plus pénibles de la vie. Mais ce sont celles, aussi, où l'on grandit, et sans cette crise, il y a des choses sur moi dont je n'aurais jamais pris conscience. Ces parts qui demandaient à être entendues. Et c'est tout de même beau. D’autant que c’est, aussi, source d’inspiration !

Mais il est temps de passer aux énergies du printemps, qui arrive très bientôt. Ce n'est pas ma saison préférée, qui est l'été. Mais, le printemps, c'est la saison des arbres en fleur, et il n'y a rien qui m'émerveille plus que les arbre en fleur, blossom en anglais.

Dans l'Invitation à un voyage sensoriel, une des activités que je propose est de faire un safari photo poétique, et de sortir se promener avec un sujet en tête. Alors, comme activité poétique du mois, je vous propose un de mes moments préférés de l'année, "la promenade des arbre en fleur" : photographier tous les arbres en fleur que vous croiserez sur votre chemin, et en inonder les réseaux sociaux et le cercle des happyculteurs. Comme dirait le Petit Prince : c'est véritablement utile, puisque c'est joli". 

Et comme le printemps, c'est le renouveau, je vous propose une nouvelle rubrique dans cette escale poétique avec les liens qui m’ont particulièrement intéressée ce mois-ci : 

- Tout d'abord, un épisode de l'émission de France Inter "Grand bien vous fasse", qui aborde les raisons pour lesquelles écrire fait du bien. L'une des invitées est Nayla Chidiac, qui pratique l'écriture thérapeutique, et l'ensemble du propos est vraiment passionnant. 

- Dans le même esprit, un article de Beaux-Arts magazine qui nous apprend qu'à Montpellier, les visites de musées et les ateliers artistiques peuvent être prescrits sur ordonnance. Il est à espérer que cette pratique se généralise !

- Et enfin, un article du Washington post qui aborde la tendance très forte actuellement de créer des groupes autour d'intérêts communs : Discord, Whattsapp où Facebook, de nombreux lieux de discussion et de partage plus intimes que les réseaux sociaux voient le jour, et je trouve cela très intéressant !

Et comme d'habitude, pour terminer, je vous propose de méditer sur une carte de l'Oracle des poètes, ce qui me permet de vous présenter la nouvelle version : quelques cartes ont changé, quelques-unes se sont ajoutées, mais j'ai surtout revu le design et la police, qui, je l'admets, était très peu lisible. J'ai encore quelques petits réglages à faire, mais on arrive au bout de ce projet !

Ce mois-ci, les poètes nous invitent à réfléchir à la réalité :

Le poète t'invite à prendre conscience que, par tes mots, tel un magicien, tu es le créateur de ta propre réalité.

Qu’est-ce que la réalité pour toi ?

Quelle réalité voudrais-tu créer ?

Merci de m'avoir lue jusqu'au bout !

Je vous dis au mois prochain, et en attendant : vivez poétiquement, vibrez haut, et cultivez la joie ! Et si cette escale vous a plu, n'hésitez-pas à la partager autour de vous et à m'envoyer un petit message : vos retours sont précieux !

Caroline

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2 Comments
Olivier Belot
Mar 8

Merci pour cette escale. J’aime qu’elle témoigne de nos capacités exploratrices !

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1 reply by Caroline Doudet
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